Qui suis-je ?

Je m’appelle Dominique. A la retraite depuis mars 2015, j’ai 71 ans. Pour en savoir davantage sur mon parcours professionnel, cliquez  ICI. En quelques mots, j’ai dirigé un centre d’information et d’orientation en Lorraine, présidé une association de psychologues et pendant plus de vingt ans j’ai enseigné comme chargé de cours dans une Université parisienne (Paris 8)

Lors de mes études de psychologie au début des années 70, je venais de lire le livre de Jack Kerouac : « On the Road ». Il avait suscité chez moi, l’envie de prendre mon sac à dos et de faire la route, à mon tour. C’est aussi l’époque où je rencontrais dans un salon du livre qui se tenait à Metz, le romancier René Barjavel l’auteur des « Chemins de Katmandou », (1969), tiré du film du même nom réalisé par André Cayatte

Ces différents mouvements littéraires et artistiques  qui donneront corps aux Etats-Unis à des pratiques alternatives et émancipatrices avec notamment la Beat Génération dans les années 60, ont largement influencé une jeunesse en quête de liberté et d’ailleurs. C’était le temps de Bob Dylan, d’Allen Ginsberg, William Burroughs…. et des paradis sur terre.

Avec eux, la route, le voyage devenaient le symbole de la liberté, de l’émancipation et de la contestation d’un certain ordre social.

Dans ce contexte où les idéaux et les slogans émancipateurs s’affichaient comme autant de possibles radieux et généreux,  je décidais à mon tour, en  1972 et en 1973 de  voyager, sac à à dos, du côté de l’Afghanistan et du Népal, en bus, en train et en stop…. fier à 20 ans d’avoir fait ce qu’on appelait alors les chemins de Katmandou. A la fin des années 70, mes diplômes en poche, j’ai trouvé un job, je me suis marié avec Brigitte. Nous avons eu deux enfants, aujourd’hui âgés de 38 et 45 ans et des petits enfants, Hugo, Alicia, Elisa et Marius.

Mon mode de vie et les choix professionnels que j’ai faits, m’ont amené à prendre quelque distance avec ces références à la contre-culture. J’ai mis provisoirement de côté mes envies d’ailleurs et de « grand soir ». Mais incontestablement, j’ai gardé de cette époque, ce goût de la liberté et de la remise en cause des rapports d’autorité. Je crois pouvoir dire aujourd’hui que cette expérience voyageuse et culturelle a forgé chez moi un goût certain pour l’aventure.

Depuis que je suis à la retraite, la passion voyageuse m’a rattrapée : une envie de voyages, sans le sac à dos  des années 70 certes, mais dans le même état d’esprit. Prendre la route, rencontrer des gens, découvrir des modes de vie, des cultures et des environnements différents et transmettre quelque chose de cette expérience : une envie d’espace, de lointain et de liberté.

/* Mobile Menu style */
Verified by MonsterInsights