LES COULISSES DU BLOG

24 octobre 2017 

Faire une site de voyage, c’est une belle aventure et beaucoup de travail. Je ne compte plus les dizaines d’heures passées devant l’ordinateur à organiser le site, regarder des tuto, lire des livres spécialisés, télécharger des images, écrire des articles, m’occuper du référencement, réfléchir à l’architecture de l’ensemble. Au final, c’est du temps, beaucoup de patience, certes, mais une immense satisfaction. Lorsque j’ai débuté, en octobre 2016, je n’y connaissais rien, vraiment rien. Je me suis lancé dans cette aventure « numérique » sans expérience aucune du web, si ce n’est celle très basique d’un internaute très moyen. J’ai passé un temps impressionnant à essayer de comprendre le fonctionnement d’un site. J’ai essayé plusieurs  thèmes pour finalement adopté Divi. Aujourd’hui, après un an d’exercices laborieux, il me reste encore beaucoup de progrès à faire. Et pourtant, je persévère, je me débats avec la technique. Je passe des heures et des heures à retoucher,  à alléger des photos et à leur donner un titre. Et puis, écrire des articles,  relire et relire encore pour traquer les fautes, améliorer le style…  Il m’arrive ainsi de me demander  pourquoi je m’obstine à ce point  à vouloir  parler ainsi de mes voyages alors qu’avec Whatsapp ou des applications bien plus faciles d’usage on peut partager avec d’autres son expérience du voyage.  A vrai dire, je n’en sais trop rien. J’ai cependant le sentiment assez étrange qu’avec un site on évolue dans un espace collectif aux bords flous, faits de recoins, de noeuds sur un gigantesque réseau d’où le voyage appelle d’autres voyages, dans une sorte d’échos permanent. Il me semble même que cette obligation librement choisie,  amplifie le désir de voyager et donne au voyage une structure, une consistance. Parce qu’il oblige, parce qu’il est une contrainte, il ouvre des perspectives qu’on retrouve jusque dans sa façon de voyager.

 

 

Eh oui, le site est une contrainte phénoménale. Pour qu’un site de voyage réponde aux fonctionnalités pour lesquelles il est réalisé, il doit obéir à toute une série de règles, de contraintes techniques, esthétiques,  et surtout il doit être constamment renouvelé. Cela implique, par une sorte d’effet d’entraînement très motivant, de  voyager souvent. Mais pas n’importe quand, pas n’importe comment. Un voyage se rêve, se prépare, se raconte. Et dans ce cycle, se donner la « contrainte » d’une forme – le site-   c’est une autre façon de prévoir, de vivre et de partager son voyage qui du coup  acquiert, me semble-t-il, une valeur, une densité particulière qu’on ne retrouve pas sans cela. Savoir que des gens vont lire mes articles, regarder mes photos, réagir, m’amène à bouger dans un milieu ou plus précisément dans un monde qui en lui-même symbolise déjà le voyage : le blogging. Ce double conceptuel et virtuel précède le voyage réel, il l’anticipe, l’actualise  et le complète aussi.  A l’évidence, il influence ma manière de voyager et de regarder le monde. Du coup, on n’appréhende pas de la même manière un voyage selon que l’on se donne cette « contrainte » éditoriale ou pas. Pour ma part, c’est cette contrainte qui au bout du compte donne du sens et de l’épaisseur à mes voyages et modifie le regard que je porte sur les lieux visités et les gens rencontrés.  Sur un autre registre,  un site c’est une aventure collective; ça se construit à plusieurs, on n’est jamais seul. D’abord on sollicite ses amis, des spécialistes… pour se faire aider; on en parle autour de soi, on échange des « tuyaux ». Dans cette aventure, celle qui assurément est la plus concernée par ce projet c’est Brigitte avec qui je partage ma vie.  Elle me conseille dans le choix des  photos publiées, sur le  design, relit tous mes textes. Ce site est le résultat de cette étroite collaboration. 

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